Lancement Art, publics et cultures numériques
May
25
6:00 PM18:00

Lancement Art, publics et cultures numériques

Lancement de l’ouvrage collectif Art, publics et cultures numériques. Flux d’images et vie des oeuvres sous la direction de Suzanne Paquet et Alexandrine Théorêt.

Introduction d’Alexandrine Théorêt

Autrices et auteurs :
Analays Alvares Hernandez
Enrico Agostini-Marchese
Lachlan MacDowall et Kylie Budge
Suzanne Paquet
Christine Ross
Julie Vaslin
Metchtild Widrich

Artistes:
Devora Neumark
Public Studio

Pour se procurer l’ouvrage : https://www.pum.umontreal.ca/catalogue/art_publics_et_cultures_numeriques

Pour l’occasion, les directrices de l’ouvrage s’entretiendront avec Christine Bernier, professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et directrice de la collection art+.

Jeudi 25 mai, 18h

Librairie Le Port de tête
222, avenue du Mont-Royal Est
Montréal H2T 1P2

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Colloque : Art public, sites et cultures numériques
May
29
to May 31

Colloque : Art public, sites et cultures numériques

29, 30, 31 MAI 2019

Maison de la culture Côte-des-Neiges, 5290, Chemin de la Côte-des-Neiges

Université de Montréal, Pavillon Lionel-Groulx, 3150, rue Jean Brillant Carrefour des arts et des sciences, c-3061

Présenté par ART ET SITE

Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal


Proposition

Les interactions entre les différentes déclinaisons de l’espace public, lieux physiques et situés ou cyberespace, sont désormais abondantes et incontournables; à tel point que ces espaces doivent se comprendre comme étant en prolongement les uns des autres, comme les parties communicantes d’une même réalité. Suivant ce modèle, celui de la connexion et de la circulation, les liens entre l’art et les images photographiques se font abondants et absolument cruciaux. Grâce à des chaines formées par l’action conjuguée des technologies numériques (les images autant que tout ce qui assure leur circulation) et du travail d’un certain nombre d’agents humains, n’importe quelle œuvre (même la plus mineure ou anonyme) peut donner lieu à des cascades d’images, par lesquelles l’objet (premier, original) conserverait son individualité mais serait tout à la fois sans cesse défini et redéfini par ses relations multiples[1], ce qui serait susceptible de lui assurer la notoriété. Les images en effet s’enchainent les unes aux autres, conduisent les unes aux autres, en des flux constants et constamment renouvelés et c’est par elles que le monde s’assemble, dans la «relation profonde et inextricable qu’entretient chaque image avec toutes les images déjà produites, la relation complexe de kidnapping, d’allusion, de destruction, de distance, de citation, de parodie et de lutte»[2]. Ainsi des connexions se forment, par les images, entre œuvres et acteurs, sites et situations des œuvres, espace public urbain et cyberespace; tout cela composant des trajectoires qu’il importe d’examiner : « se demander ce qu’est une chose, c’est se demander quel chemin elle a parcouru hors d’elle-même »[3].

La reproduction photographique d’œuvres d’art n’est pas un phénomène nouveau et l’on réfléchit son action depuis Benjamin, voire depuis les chroniqueurs du 19e siècle, mais l’accélération apportée par le web participatif engage à en discuter encore, à partir de trois perspectives convergentes, et c’est ce que nous proposons pour ce colloque : celle du «public» – les publics et ce qui est public –, celle du site et celle de l’image (photographique). Les œuvres d’art à l’étude, produisant une vaste activité dans le web, seront celles qui prennent place – s’y ancrent, à demeure – ou qui ont lieu – (s’)y passent, s’y présentent – dans l’espace public (urbain).

Partant du constat d’une absolue interdépendance, à l’ère numérique, entre les œuvres d’art et la photographie, ce colloque propose de vérifier jusqu’à quel point l’image en circulation est devenue un élément significatif pour la visibilité, la (sur)vie et la notoriété des œuvres, en analysant la faculté d’activation de correspondances entre espace urbain et cyberespace qu’elle possède, et aussi d’évaluer si cette réciprocité qui trace, pour les œuvres d’art, une géographie inédite, signale une démocratisation ou une forme singulière de rapprochement entre art légitime et publics peu spécialisés. De même, considérant l’importance de la propagation de leurs images, il faut reconsidérer les régimes spatio-temporels des œuvres d’art. Il est également pertinent d’interroger les pratiques des communautés de photographes-amateurs-internautes, afin de voir si elles permettent ou facilitent l’éclosion d’un certain activisme artistique.

Starting from the observation of the absolute interdependence between artworks and photography in the digital era, this conference will delve into the phenomenon by questioning whether and how the circulating image has become a significant element of the visibility, life, survival, and notoriety of artworks, by analyzing the capacity of activating correspondences between urban space and cyberspace. We seek to assess whether that reciprocity (which traces, for artworks, an unprecedented geography) indicates a democratization or a unique form of reconciliation between legitimate art and unspecialized public. Likewise, we invite a rethink of the spatio-temporal regime of artworks, considering the importance of the propagation of their images. It is also relevant to question the practices of internet users-amateurs-photographers communities, to see if they allow or facilitate the emergence of a certain artistic activism.

The photographic reproduction of works of art is not a new phenomenon and its action has been studied since Benjamin, and even before by 19th century commentators. However, the acceleration brought about by the participative web initiates new discussion. This conference explores this conversation from three convergent perspectives, that of: the "public" – different types of public and what is public – the site, and the (photographic) image. Artworks are responsible for producing extensive activity on the web, particularly those which take place in (are anchored or remain in), are passing by, or are presented in (urban) public space.

Interactions between different versions of public space – physical and located places, cyberspace... – are now abundant and unavoidable; so much so that these spaces must be understood as an extension of each other, as communicating parts of the same reality. Following this pattern of connection and circulation, the relations between art and photographic images are plentiful and crucial. Thanks to connections formed by the combined action of digital technologies (such as images and every device that ensures their circulation) and the work of human agents, any artwork (even the most trivial) can lead to cascades of images, by which the object (the first, the original) retains its individuality but is at the same time constantly defined and redefined by its multiple relationships,[4] which are likely to ensure its notoriety. In fact, images lead to and follow each other in continuous and constantly renewed flows. It is through them that the world is assembled, in the "thick entangled connection that each image has with all the others that have been produced, the complex relation of kidnapping, allusion, destruction, distance, quotation, parody, and struggle".[5] Thus, connections are formed, through images, between artworks and actors, sites and status of artworks, urban public space and cyberspace; all of which constitute paths which should be studied: "asking oneself what a thing is means asking oneself what road it has traveled outside of itself".[6]

[1] Pierre-Michel Menger (2013). « Une analytique de l’action en horizon incertain. Une lecture de la sociologie pragmatique et interactionniste » dans Pierre-Jean Benghozi & Thomas Paris (dir.), Howard Becker et les mondes de l’art, Paris : Les éditions de l’École polytechnique, p. 154.

[2] Bruno Latour (1989), «Iconoclash», Sur le culte moderne des dieux faitiches suivi de Iconoclash, Paris : La Découverte, p. 189.

[3] Alessandro Baricco (2014) Les barbares. Essai sur la mutation, Paris : Gallimard, p. 117.

[4] Pierre-Michel Menger (2013). «Une analytique de l’action en horizon incertain. Une lecture de la sociologie pragmatique et interactionniste » dans Pierre-Jean Benghozi & Thomas Paris (dir.), Howard Becker et les mondes de l’art, Paris : Les éditions de l’École polytechnique, p. 154.

[5] Bruno Latour (2001), «What is Iconoclash? or Is there a world beyond the image wars?», Peter Weibel and Bruno Latour (ed.) Iconoclash, Beyond the image-wars in science, religion and art, ZKM and MIT Press, p. 35-36.

[6] Alessandro Baricco (2014) The barbarians an essay on the mutation of culture, New York: Rizzoli Ex Libris, p. 73-74.


Comité scientifique | Scientific Committee

Ruth Fazakerley, University of South Australia, Adelaide

Pauline Guinard, École Normale Supérieure, Paris

Suzanne Paquet, Université de Montréal

Josianne Poirier, Université de Montréal

Laurent Vernet, chargé de projet, collections, Lune Rouge, Montréal

Coordination

Alexandrine Théorêt, Université de Montréal

Résumés et biographies - Abstracts and biographies


Programme

MAY 29 MAI - Maison de la culture Côte-des-neiges, 5290, Chemin de la Côte-des-Neiges

15h00 - Accueil des participants

15h30 - Table ronde

Art, publics et pratiques numériques | Art, Publics and Digital Practices - Animation : Laurent Vernet, Lune Rouge

« La mémoire relocalisée par la réalité augmentée » Olivier Asselin, Université de Montréal

« Public Studio : Public Responsibility - Why Site Matters » Public Studio: Elle Flanders & Tamira Sawatzky, artistes, Toronto

« FLUX, FLEX, FLOW - Paramètres d'une pratique cinégraphique dans l'espace public » - Jean Dubois, artiste, Université du Québec à Montréal

« Une œuvre de réalité virtuelle peut-elle constituer un espace public? » -Christine Ross, McGill University

Présentation de l’application MONA pour la découverte de l’art public montréalais - Lena Krause, Université de Montréal

Cocktail d’ouverture et lancement de l’application

MONA | Cocktail and MONA App Launch



MAY 30 MAI - Université de Montréal, Pavillon Lionel-Groulx, 3150, rue Jean Brillant Carrefour des arts et des sciences, c-3061

9h30 - Accueil et café – Coffee - Laboratoire civilisations et cultures Marius Barbeau, Salle C-2081

10h - Mots d’ouverture

10h15 - Emplacement – déplacement | Place – Displacement - Animation : Christelle Proulx, Université de Montréal

« Opening Place: Robert Smithson’s Yucatan Mirror Displacements » - Stephane Gaulin-Brown, designer architectural, artiste

« University Square : Litteral and Virtual Space in Romanian Postcommunist Art » - Mechtild Widrich, School of the Art Institute of Chicago

« "Faire collectif" : l’identité visuelle du Général Instin » - Servanne Monjour, Université McGill

12h - Pause déjeuner – Lunch break

13h30 - Réminiscences | Recollections - Animation : Fanny Gravel-Patry, Concordia University

« Vie et mort du monument à l’ère des réseaux sociaux : #controverse #commémoration #Canada » Analays Alvarez Hernandez, Université d’Ottawa

« Public Art in the Age of Digital Artivism: The Case of Queer Memorialisation » Martin Zebracki, University of Leeds

« From Paper to Beach to Web: Lubaina Himid’s Jelly Mould Pavilion (2010/2017) » Julia Skelly, McGill University

15h - Pause

15h30 - L’image des villes | Image(s) of the City - Animation : Michelle Bélanger, Université Laval, professionnelle de recherche

« L’illumination du pont Jacques -Cartier : miroir et icône de Montréal ? » Josianne Poirier, Université de Montréal

« The city is in the eye of the beholder. The World’s Eyes et la question des données publiques » Enrico Agostini-Marchese, Université de Montréal

« L’art de l’instant, la mobilité des images de l’éternel : une étude de l’art d’explosion de Cai Guo-Qiang » Xuan Zhao, Université d’Ottawa


MAY 31 MAI - AM : Pavillon Lionel-Groulx, Carrefour des arts et des sciences, c-3061
PM : Maison de la culture Côte-des-neiges

9h30 - Accueil et café – Coffee - Laboratoire civilisations et cultures, Marius Barbeau, Salle C-2081

Carrefour des arts et des sciences, c-3061

10h15 - Recherche – communautés | Research – Communities - Animation : Gina Cortopassi, Université du Québec à Montréal

« Palimpsests of Wellness: Dialogic Performance and the Co -Creation of Ephemeral Communities » Devora Neumark, artiste

« Thinking through Public Art Research: art, sites, audiences » Ruth Fazakerley, University of South Australia

« Models and Scenarios: artistic inquiry, speculation and object dematerialization »

Barbara Rauch, Michelle Gay, artistes, OCAD

12h - Pause déjeuner – Lunch break

Maison de la culture Côte-des-neiges, Amphithéâtre

14h00-15h30 - #streetart | #streetart - Animation : Pauline Guinard, École normale supérieure de Paris et Laurent Vernet, Lune Rouge

« Art After Instagram: Affiliations, Aesthetics, Attention » Lachlan MacDowall, University of Melbourne

« Construction et diffusion d'images urbaines "alternatives" standard - le cas de l'administration du graffiti à Paris et Berlin » Julie Vaslin, Université de Lyon

« L' éphémère et la résistance pacifique du Street Art dans la Comuna 13, à Medellín (Colombie) » Johanna Carvajal González, Université Aix-Marseille

15h45 - Plénière | Plenary session - Animation : Suzanne Paquet, Université de Montréal

Nathalie Casemajor, INRS – Urbanisation Culture et Société

Pauline Guinard, École normale supérieure de Paris

Mot de la fin

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Journée d'étude : Cartographies actuelles  enjeux esthétiques, épistémologiques et méthodologiques
Apr
26
9:00 AM09:00

Journée d'étude : Cartographies actuelles enjeux esthétiques, épistémologiques et méthodologiques

Cartothèque de l’UQAM, Bibliothèque centrale, local A-M350

Sous la direction de Christina Contandriopoulos et Suzanne Paquet


Proposition

Depuis les années 2000, les technologies de géolocalisation PPS et les systèmes d’information géographique (SIG) sont devenus accessibles aux civils par le biais d’applications téléphoniques. À ces outils s’ajoutent les systèmes de visualisation de la Terre, comme google earth et google map mis à jour « en temps réel » et qui confluent cartographie et vision exacte depuis l’espace. Dans ce contexte, il apparaît nécessaire d’encourager à penser la carte comme une œuvre technologique mais aussi comme un objet esthétique et symbolique. Le géographe Henri Desbois rappelle « La fascination qu’exerce Google Earth doit au moins autant à la démonstration technique qu’au spectacle du monde (…) Toute carte est un double spectacle : celui du territoire représenté, et celui des moyens mis en œuvre pour produire cette représentation »[1]. Le rôle de la cartographie ne se limite pas à représenter une image réduite de la réalité. À l’ère du numérique, les pratiques cartographiques prolifèrent, illustrant la complexité grandissante des rapports entre identité et territoire.

Ce dossier spécial invite à réfléchir à la cartographie actuelle selon deux axes principaux. Le premier axe invite des études de cas qui font valoir « l’impulsion cartographique »[2] dans l’art actuel avec différentes formes de pratiques cartographiques. Différents formats pourront être abordés tel que le glitch, la modélisation 3d, l’art vidéo, la cartographie participative, l’atlas, les wikimaps et égomaps, le jeu vidéo et les travellings. Ces modalités pourraient permettre de contextualiser et de problématiser différents types de rapports identitaires entre les collectivités et le territoire. Cet axe regroupe aussi des recherches qui analyse l’impact de ces pratiques émergentes sur le statut de l’œuvre et de l’artiste en lien avec l’accroissement de collectifs interdisciplinaires dont la pratique intègre une forte dimension technologique.

« «

Le deuxième axe plus théorique peut être envisagé d’un point de vue historiographique pour faire valoir des réflexions critiques sur l’histoire et les théories de la cartographie. Enfin, cet axe invite aussi à réfléchir à l’impact épistémologique des nouvelles méthodologies de géo-référencement sur d’autres disciplines, en particulier pour les études littéraires, l’histoire de l’art et de l’architecture.


[1] Desbois H., « La carte et le territoire à l’ère numérique », Socio., 2015, p.40

[2] Emprunté par Gilles Palsky à S. Alpers, qui les applique à l’art flamand du XVIIe siècle. Alpers, S. (1990), L’art de dépeindre. La peinture hollandaise au XVIIe siècle, Paris, Gallimard, 1re éd. : Chicago, 1983. ; Palsky, Gilles, « Cartographie participative, cartographie indisciplinée », dans L'Information géographique , 2013/4 Vol. 77, p.10


Programme préliminaire :

9h00 Mot d’ouverture : Suzanne Paquet

9h15 Alessandra Ponte, conférence d’honneur,

Clair de Terre: Paris 1900

10h15 Lena Krause

Créer un atlas numérique de l’architecture publique en France (1795-1840)

11h00 Christina Contandriopoulos

La preuve par le territoire : les plans rétrospectifs de Paris (1820-1870)

11h45 Animation par Luca Larochelle

Étude de cas : Queering the map

12h30 Diner

13h30 Christelle Proulx et Enrico Agostini Marchese

Cartographier les internets. Atlas et diagrammatique critique de l’espace numérique

14h15 Vir Andres Hera

« How not to be seen : le seuil de visibilité dans l’œuvre d’Hito Steyerl »

15h00 Gabrielle Marcoux

Autochtoniser la grammaire cartographique dominante : multiplicité et souveraineté(s) des voix

15h45 David Allard

SIG et dessin : dialogue technologique à travers la carte-outil en design

16h00 Discussion


PARTICIPANTS (par ordre alphabétique)

Enrico Agostini Marchese est étudiant au doctorat à l’Université de Montréal. Après des études esthétiques sur le statut de l’image dans la littérature et la philosophie du XXe siècle, ses recherches actuelles portent sur la production et la structuration de l’imaginaire spatial dans la littérature numérique contemporaine. Il est membre de la CRC sur les écritures numériques, du CRIHN, de Figura et de la société internationale pour les études intermédiales. Il a publié, en 2015, Atlante di disorientamento. Un profilo di Gerhard Richter et plusieurs articles portant sur le rapport entre numérique, espace et littérature.

Vir Andres Hera

(À venir)

Christina Contandriopoulos est professeure au département d’histoire de l’art de l’UQAM. Ses recherches et son enseignement portent sur l’histoire de l’architecture et des villes au 19e siècle, l’utopie et les techniques de représentation du territoire. Elle a dirigé l’anthologie Architectural Theory 1871-2005 (avec H. F. Mallgrave, Blackwell-Wiley, 2008) et le Companion to 19th-C. Architecture (avec M. Bressani, Wiley, 2017). Elle fait aussi partie du Réseau Art et Architecture du 19e siècle (https://raa19.com).

Lena Krause achève une maitrise en histoire de l'art à l'Université de Montréal. De son bac en histoire de l’art et en informatique pour les sciences humaines à l’Université de Genève découlent ses intérêts de recherche, particulièrement autour de la place du numérique en histoire de l'art. Son mémoire, sous la direction d’Emmanuel Château-Dutier, consiste en la création d’un Atlas numérique de l'architecture publique en France (1795 - 1840). Elle fait partie de la chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques et du groupe de recherche Art+site. Au sein de ce dernier, elle mène un projet collaboratif né sous son initiative, le développement d'une application mobile invitant à découvrir l'art public de la Ville de Montréal, MONA.

Lucas LaRochelle is a multidisciplinary designer and researcher examining queerness, technology, and architecture. Their practice spans graphic design, digital media, costume design and wearable technology – employing these mediums as a means of exploring the interactions between the (queer) body, technology and cyber/physical space. They are invested in using their work as a tool to both critique contemporary culture and explore tangible alternatives. They are the founder of Queering The Map, a community generated counter-mapping project that archives queer moments, memories, and histories in relation to physical space. Queering The Map received an Honorary Mention for the 2018 Prix Ars Electronica. Their work has been written about and featured by CityLab, Broadly, CBC Arts, AIGA Eye On Design, I-D, Paper, Autostraddle, INTO, Yorokobu, Archer, Numerama, Zeit, Projeto Colabora, and Project Myopia amongst others.

Gabrielle Marcoux est candidate au doctorat en histoire de l'art à l'Université de Montréal. Elle participe de 2012 à 2016 au projet de recherche « Enjeux stratégiques et esthétiques de l’art autochtone au Québec. Zacharie Vincent (1815-1886) et ses héritiers », subventionné par le CRSH et dirigé par Louise Vigneault. En 2017, elle est co-commissaire et co-organisatrice du projet multidisciplinaire (exposition, soirée littéraire et colloque) intitulé Je suis île / I am Turtle : Voix autochtones en représentation dans l’espace urbain/ Indigenous Voices and Representations in Urban Spaces, présenté au Carrefour des arts et des sciences de l’Université de Montréal. À l’été 2018, elle participe pour une troisième année à la co-organisation du colloque international Regards autochtones sur les Amériques, présenté dans le cadre du Festival Présence autochtone de Montréal.

Alessandra Ponte est professeure titulaire à l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Elle a également enseigné à l’École d’architecture de l’Université de Princeton, à l’Université de Cornell, à l’Institut Pratt, Brooklyn, à l’ETH de Zurich, ainsi qu’à l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise. Elle a été professeure associée au School of Design of Built Environment and Engineering, Queensland University of Technology (Australie). Elle a enseigné des ateliers en collaboration avec l'AA School London et l'Université catholique de Santiago au Chili et des séminaires à l'Université du Costa Rica, et à l’École d’architecture de Alghero. Depuis 2008, elle est responsable de la conception et de l’organisation du Séminaire Phyllis Lambert, événement annuel (biannuel depuis 2016) sur les thèmes du paysage et de l’architecture. Elle a aussi été commissaire de l’exposition Environnement Total : Montréal 1965-1975 (Centre Canadien d’Architecture, Montréal, 2009). En outre, elle a collaboré (avec Laurent Stadler et Thomas Weaver) à la préparation de l’exposition et du catalogue God & Co: François Dallegret, Beyond the Bubble (Architectural Association School of Architecture, Londres, 2011; ETH, Zurich 2012, Paris-Malaquais, 2012, McMaster Museum of Art, Hamilton, Ontario, 2014). Elle a publié une collection d’essais sur les paysages extrêmes de l’Amérique du Nord intitulé, The House of Light and Entropy (London : AA Publications, 2014). Elle a collaboré aux projets pour le Pavillon canadien d’architecture de la Biennale de Venise en 2014, Arctic Adaptations, et en 2016, Extraction.

Suzanne Paquet est la chercheure principale du projet Art et Site, elle est professeure et directrice du département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la circulation des images et sur l’inscription de certains types d’art – art environnemental, art public et photographie plus particulièrement – dans la production de l’espace contemporain.

Christelle Proulx est candidate au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Soutenues par le CRSH, ses recherches portent principalement sur la culture numérique et visuelle contemporaine. Son projet de thèse tente de cerner la perspective photographique qui anime les aspirations utopiques des principales plateformes et technologies du web actuel.

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Colloque : Médiations, Variations, Transformations
Apr
18
9:30 AM09:30

Colloque : Médiations, Variations, Transformations

Au Carrefour des arts et des sciences, C-2059
Pavillon Lionel-Groulx, Université de Montréal

Dans le cadre du séminaire Arts et Sociologie dirigé par Madame Suzanne Paquet, les étudiantes de deuxième cycle en histoire de l’art furent amenées à réfléchir aux manières d’introduire les théories sociologiques dans le domaine des arts visuels. Nous sommes fières de représenter une cohorte aux intérêts multiples et variés à partir desquels nous bénéficions toutes dans nos champs d'études personnels.

Durant l'événement, pour pourrez assister aux présentations suivantes:

9h30 - Virginie Séguin
Gabriele Münter: paysage et modernité

10h00 - Béatrice Denis
« Le fardeau qu’ils ont porté et le pays qu’ils ont bâti... »: Le Mémorial canadien de Vimy et ses médiations

Pause

10h45 - Fanja Razaöndrakoto
Face aux portraits officiels

11h15 - Ariane Turmel Chénard
Disparition d’une femme autochtone à Val-d’Or: quand l’art se met de la partie

11h45 - Aurélie Guye Perrault
Reprise en charge de l'histoire Tsigane - les photographies de Mateo Maximoff

12h15 - Pause déjeuner

13h30- Anna Brunette
Les paradoxes de la conscientisation environnementale en art actuel

14h00 - Alice Brassard
Ainsi parle le document photographique: Steve Giasson et ses Performances invisibles(2015 - 2016 et 2018)

14h30 - Karolane Thibault
Diffusion et réception des œuvres pornographiques contemporaines sur internet: le projet collaboratif A Four Chambered Heart

Pause

15h15 - Catherine Tremblay
Le 1% montréalais et ses médiateurs

15h45 - Constance Tarrerias
De la rue aux galeries d'art: réflexion sur la circulation du skateboard

16h15 - Marie-Odile Demay
Métamorphoses

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Colloque 2018 “Repenser les humanités numériques / Thinking the Digital Humanities Anew”
Oct
25
to Oct 27

Colloque 2018 “Repenser les humanités numériques / Thinking the Digital Humanities Anew”

Suzanne Paquet et Christelle Proulx participeront au colloque « Repenser les humanités numériques / Thinking the Digital Humanities Anew » organisé par le CRIHN.

À l’occasion de la semaine mondiale de l’accès libre 2018, le Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques fêtera ses cinq ans avec son premier colloque international bilingue sur le thème « Repenser les humanités numériques / Thinking the Digital Humanities Anew ».

Depuis 2013, le CRIHN réfléchit à travers divers projets aux deux objectifs suivants qui motivent ce premier colloque international :

  • Au plan des pratiques : dresser un état des lieux des expériences existantes en inventoriant les points forts et les points faibles des outils et des plateformes ; expérimenter l’utilisation d’outils de fouille et de visualisation ; intégrer ces outils dans des projets en cours et en développement ;

  • Au plan théorique : cerner l’impact du numérique sur le processus de production et de circulation du savoir ; définir de nouveaux modèles de lecture / écriture pour les sciences humaines ; déployer de nouveaux dispositifs de validation de contenus et nourrir de nouveaux rapports entre chercheurs, communautés scientifiques et société.

Avec le changement des supports, des modalités de publication, des mécanismes de visibilité, d’accessibilité à l’information et de circulation des contenus, c’est l’ensemble de notre rapport au savoir qui se trouve remis en question. Celui-ci s’inscrit désormais dans une dynamique circulaire associant étroitement production, circulation et validation des connaissances.

Le colloque aura lieu au Carrefour des Arts et des Sciences à l’Université de Montréal.

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Appel à communications : L'agir en condition hyperconnectée / Call for papers : Act(ion) in the hyperconnected condition
Mar
15
to Apr 24

Appel à communications : L'agir en condition hyperconnectée / Call for papers : Act(ion) in the hyperconnected condition

Réseaux sociaux, internet des objets, ville intelligente, la connexion internet est dorénavant tissée à même une grande part de notre expérience quotidienne... / Social networks, the Internet of Things, smart cities, and internet connectivity are woven into a large portion of our everyday experiences...

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Vitrine des humanités numériques
Jan
26
1:00 PM13:00

Vitrine des humanités numériques

Des membres de l’équipe du projet de recherche étaient présentes à la cinquième vitrine des humanités numériques qui s’est tenue à l'Université McGill le 26 janvier dernier. Organisée par Stéfan Sinclair et Cecily Raynor en collaboration avec le CRIHN, plusieurs chercheurs sont venus présenter leurs travaux en cours...

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